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A l’ère de l’Anthropocène nous faisons face à une crise de la sensibilité au vivant entraînant l’érosion massive de la biodiversité. Comment participer à la conception de paysages urbains plus symbiotiques ? La fragmentation des milieux, le réchauffement climatique et surtout l’urbanisation grandissante peuvent pousser les espèces à se déplacer vers des milieux plus favorables à leur survie, déséquilibrant les écosystèmes en place. Il n’est pas rare que des espèces sauvages migrent ou s’installent en milieux urbain. Mirà propose d’observer la ville autrement, en l’imaginant comme lieux de cohabitation du vivant, toutes espèces confondues. Mirà est un parcours urbain, qui permet l’analyse du territoire par le biais de mobiliers et cabanes d’observation agissant comme des interfaces de rencontre entre les Hommes et le vivant. Elles nourrissent les sciences participatives permettant une approche sensible et scientifique pour suivre l’évolution de la biodiversité. La sensibilité et les connaissances générées permettent aux villes d’évoluer vers une cohabitation plus juste avec les vivants.

Politiser l’émerveillement envers le vivant pour le faire entrer dans le champ de l’attention collective, dans la fabrique du monde commun, comme vecteur de lutte concrète. Baptiste Morizot

La ville évolue vers un écosystème urbain qui place les processus écologiques et la biodiversité au coeur de sa conception,